Travail humanitaire - Oeuvres improvisées et encans bénéfices - depuis 2010
Les Sabines sont soucieuses de la précarité du milieu culturel, et sont sensibles à l'écosystème fragile qui supporte les artistes émergeants. C'est pourquoi elles font don d'oeuvres, lors de levées de fonds institutionnelles.
Lorsque les mises semblent stagner, et que les acheteurs lèvent le nez sur le bel art qu'on leur propose d'acheter, les Sabines s'emparent du micro et mettent en vente leurs plus belles productions. C'est ainsi que de puis 2010, les Sabines sont parvenues à offrir des centaines de dollars en dons purs en vendant: les interrupteurs du Cdex/UQÀM (2010), un projet étudiant trouvé dans une poubelle et un cupcake (2011), une salamandre en pâte de sel dans un Tupperware (2012), une toast assise dans un petit lazyboy (2014), ainsi qu'une reproduction certifiée de la laitue de Giovanni Anselmo (2014).
Photo: Cynthia Girard, fière propriétaire d'une salamandre en pâte de sel, dans son Tupperware.
L'artiste Bobo Boutin, fier propriétaire d'un délicieux cupcake sur une projet étudiant.